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Elisabeth Chevreau

Angers, Pays de la Loire

Directrice de recherches à l'INRA et membre de l'équipe ResPom de l'IRHS d'Angers.

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En quelques mots, pouvez-vous définir vos recherches ?

"Je travaille sur la résistance aux maladies du pommier et du poirier. Dans notre équipe, nous cherchons à identifier les molécules de défense effectivement impliquées dans la résistance du pommier, en particulier celles déclenchées en aval d’un QTL de résistance au feu bactérien en cours de clonage ou de QTLs de résistance à la tavelure, mais aussi celles déclenchées par des SDP (stimulateurs de défense des plantes). Nous souhaitons aussi évaluer, au sein des ressources génétiques analysées ci-dessus, la variabilité de la quantité de composés de défense préformés. La transgenèse est utilisée pour valider puis analyser fonctionnellement les gènes candidats identifiés dans les projets de clonage en cours (QTL de résistance au feu bactérien) ou dans les projets analysant les mécanismes de défense constitutifs ou induits. Elle permet également d’analyser la synténie fonctionnelle entre pommier et poirier. Les techniques de transformation transitoire sont également développées pour accélérer les analyses fonctionnelles."

Quels sont les impacts des plantes génétiquement modifiées sur les exploitations agricoles?

"Il n'y a pas de culture d'OGM en France et pratiquement pas en Europe (seulement un peu de maïs en Espagne). Dans les pays qui ont adoptés les cultures OGM (Amérique du Nord en particulier), les agriculteurs cultivent principalement du maïs, soja ou colza qui est soit résistant à un herbicide, soit résistant à certains insectes ravageurs, soit les deux en même temps, ce qui leur permet d'économiser des produits phytosanitaires et souvent de cultiver avec un semis sans labour (il n'y a plus de mauvaises herbes à enfouir)."

Quelles est votre point de vue sur l’utilisation des plantes génétiquement modifiées ? Et pourquoi ?

"Je n'ai pas un point de vue général sur l'utilisation  des plantes OGM. C'est absurde car elles sont toutes différentes selon la modification génétique qu'elle portent, et selon la façon de les cultiver. Donc on ne peut répondre à cette question qu'au cas par cas. Malgré tout, il me semble que la résistance au glyphosate, qui est le caractère le plus fréquent dans les plantes OGM cultivées aujourd’hui, présente de nombreux inconvénients lorsqu'il est utilisé en monoculture intensive, comme c'est le cas en Argentine pour le soja par exemple. Mais bien d'autres possibilités d'amélioration génétique par transgénèse existent, et mériteraient d'être développées : exemple du riz doré."

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Notre interview 

avec 

Lycée Ste Marie Cholet 49

Benjeddi Yassine

Brangeon Chloé

Pineau Aloïs

1ère

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